A Vert-Le-Petit, sauvons le Bois des hiboux !
Partager

Les animaux sont là, à nos côtés. Ils organisent leur quotidien en fonction du nôtre, en recherchant notre présence ou au contraire en nous évitant. Domestiques ou sauvages, ils ont toute légitimité à être dans cet espace, ces villes, ces villages qui sont aussi les leurs. Certains comme les hérissons du bois des Hiboux sont des espèces protégées. Pourtant à Vert-Le-Petit, la maire Madame Budelot, n’hésite pas à laisser raser ce bois, ce poumon vert du centre ville, pour urbaniser toujours plus !

Chaque décision politique devrait être évaluée à l’aune de son impact sur les animaux et sur la nature : cette mesure va-telle détruire l’habitat d’une espèce? A Vert-Le-Petit, oui !

Les animaux sauvages des villes vivent parmi les humains, auprès desquels ils ont trouvé abri et nourriture (souvent nos déchets). Il est donc de la responsabilité des équipes municipales de prendre en compte la condition de ces animaux, de leurs besoins, de la préservation de leur espace et de leur tranquillité. Il est temps de porter un regard neuf sur ces animaux qui sont aussi nos « voisins » et d’oeuvrer à la mise en place d’une cohabitation digne et enfin pacifiée.

Les maires sont désormais les maîtres d’ouvrage pour défendre la biodiversité et le patrimoine vivant de leur commune. A Vert-Le-Petit, l’association « Qualité de vie et urbanisme à Vert-Le-Petit » est très engagée dans cette démarche mais pas son maire…  Donner un sens à leur commune en communiquant sur la nécessité de cohabiter avec la faune sauvage est un noble objectif. Installer par exemple des « panneaux pédagogiques » à l’entrée du bois est une bonne idée.

Il est grand temps, pour tous les élus, d’opérer un changement dans leur façon de considérer le vivant. On ne peut plus entendre parler chaque jour de la sixième extinction massive et continuer d’autoriser de tels comportements qui portent gravement atteinte au respect de la nature et à la dignité de l’Homme. Le journal « Essonne & vous » (n°32, février/mars 2021) du département publie un article « Sauvons les hérissons » (page 19) alors que dans le même temps Madame Budelot, maire et candidate aux élections départementales pour la majorité actuelle, laisse massacrer leur habitat en toute connaissance… Les belles paroles ne suffisent plus, tromper les populations n’est plus tolérable, l’écologie n’est pas que belles paroles, il y a urgence ! 

Avec l’appauvrissement des milieux naturels, la ville devient un refuge pour la biodiversité or cette dernière y est de plus en plus menacée, que ce soit par l’artificialisation, la pollution ou le manque d’accès aux ressources. Face à l’effondrement de la biodiversité, la responsabilité de Madame Budelot est de tout mettre en œuvre pour, non seulement limiter l’impact des activités humaines sur les écosystèmes, mais aussi pour permettre à ces écosystèmes de conserver leur équilibre naturel car nous en dépendons tous, animaux humains, non-humains ou végétaux. L’enjeu est de ré-ensauvager nos territoires et permettre aux habitats naturels, indispensables à la vie et au retour des espèces endémiques locales, de se régénérer. Cela ne signifie pas l’arrêt de toute activité, mais de toujours en questionner l’usage, la conception et l’installation. 

Si le programme de Madame Budelot pour les élections départementales est à l’image de sa politique communale, la biodiversité de notre beau département est menacée !

Nous soutenons donc cette initiative de protection du vivant de l’assocation « Qualité de vie et urbanisme à Vert-Le-Petit » !

Patrick Polverelli

Droit photo : ©P.Polverelli