Le Cirque Essonne : pour un grand projet écologique urbain
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Aux confins de Corbeil-Essonnes, Lisses et Villabé, un espace naturel exceptionnel de près 130 ha.

Dont les vues nous sont familières.

Un patrimoine naturel exceptionnel, une biodiversité riche, à protéger et à valoriser, pour nous, nos enfants et les générations futures.

Un patrimoine menacé depuis 20 ans :

  • Par le mitage de ses coteaux ;
  • Le projet de route à travers le cirque ;
  • Le fait que cet espace soit un « confins » de ville où vandalisme et dépôts sauvages.

Un diagnostic social des populations installées sans doute sera nécessaire.

Un site où co-existent : terres cultivées, friches, jachères, zones boisées, zones humides classées, potagers et jardins familiaux (dans une propriété foncière « incertaine »…)

Dès la fin des années 90, les écologistes de Corbeil-Essonnes de Villabé et de Lisses commencent à poser publiquement la question de la préservation et la valorisation du cirque Essonne, à l’occasion de délibération sur (déjà) la route du coteau.

Aux élections municipales de 2001 à Corbeil-Essonnes, Jacques Picard expose l’idée d’un : Grand Projet Ecologique Urbain.

Quelles sont les parties prenantes d’un tel projet ?

Des associations : (près de 10 associations dans le collectif Cirque au Coeur) dont :

  • Association Intercommunale pour la préservation et la valorisation du Cirque Essonne (A.I.C.E.)
  • Corbeil-Essonnes Environnement
  • Riverains de Robinsons
  • AMAP Robinsons fait son panier

Les communes, l’agglomération et les syndicats intercommunaux :

  • Corbeil-Essonnes – Lisses – Villabé
  • L’agglomération Grand Paris Sud :
  • Le SIARCE

Le Conseil Général de l’Essonne avec l’appui du CAUE 91 :

Sur un projet d’envergure départemental, il a été et est le pilote du projet, relayé maintenant par l’agglomération.

Le Conseil Régional d’Île-de-France avec ses satellites

  • Agence des espaces verts (AEV)
  • Natureparif (Agence régionale pour la nature et la biodiversité)

Des propriétaires privés qui restent aujourd’hui dépositaires d’une partie du foncier (50 sur 130 ha sont cultivés : comptons en gros une propriété répartie en 3 1/3 entre agglomération, ville de Corbeil-Essonnes et privés).

Un projet nécessairement partagé pour le Cirque naturel de l’Essonne.

  • Un engagement commun des collectivités : une convention cadre de « biodiversité urbaine pour la préservation et la valorisation du Cirque Essonne » a été votée en agglomération le 13 février 2018
  • Un calendrier
  • Des outils et des moyens (6,5 M€ dans un plan programme)
  • Une mobilisation citoyenne : 10 associations au sein du collectif « Le cirque à Coeur »

Le Conseil Général avec la gauche et les écologistes a de 2011 à 2015 travaillé, rencontré et dialogué, avec tous les acteurs, diagnostiqué….

Il a produit en novembre 2013 un plan-programme, document de référence des réflexions sur l’avenir du cirque. Ce plan a été le socle des décisions d’aujourd’hui

Le classement en Espace Naturel Sensible (E.N.S) engagé avant 2015 a été poursuivi ensuite et acté en 2017.

Dans le Schéma Directeur Régional D’Île-de-France, les espaces boisés et agricoles sont mis en évidence sur le Cirque :

  • Liaison agricole et forestière reliant le Cirque au plateau agricole de Lisses (Coteau de Montblin) ;
  • Etoile verte indiquant un site d’intérêt régional pour la création d’espace vert et de loisir.

Le classement en Espace Naturel Sensible (ENS) par le Conseil départemental a finalement fait consensus tant la société civile a porté le projet.

(ce portage était la 1ere mission inscrite dans les statuts de l’AICE).

Les espaces naturels sensibles des départements ont été créés par l’article 12 de la loi n°85-729 du 18 juillet 1985.

Afin de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et des champs naturels d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels, le département est compétent pour élaborer et mettre en oeuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles, boisés ou non. Dans la plupart des départements français la mise en oeuvre de cette compétence s’est traduite par l’élaboration d’un schéma départemental des espaces naturels sensibles qui définit la politique et les moyens d’intervention du département. Ce schéma prévoit notamment les priorités du département en matière d’acquisitions foncières, de connaissance du patrimoine naturel et paysager, de politique foncière, de gestion des espaces, de mise en réseau des acteurs du milieu naturel et agricole, d’ouverture au public et d’éducation à l’environnement.

Une maîtrise foncière déjà bien avancée.

  • 92 hectares de propriétés publiques
  • Un patrimoine foncier communal ancien à Corbeil-Essonnes (46 ha)
  • Un patrimoine foncier public avec 45 ha par GPSO (ancien terrain de Lisses et Villabé).

Notre projet :

Le cirque classé en ENS permet que ce patrimoine naturel exceptionnel :

  1. Soit protégé
  2. Soit accessible aux publics de nos 3 villes (et rappelons que la surface d’espaces verts par habitants à Corbeil-Essonnes est faible).

Projetons-nous dans l’avenir :

On pourrait y trouver (nous pensons qu’il faut aller au-delà d’un parcours biodiversité et d’un jardin pédagogique) :

  • Une ferme de ville ou ferme pédagogique en poly activité (élevage, maraîchage, cultures céréalières etc…)
  • Des espaces légers de loisirs (parcours sportif et santé)
  • Un grand parc public
  • Des jardins d’insertion et des jardins collectifs
  • Un centre se sensibilisation des publics en agriculture biologique
  • Des zones de découvertes de la biodiversité

Poursuivre au Conseil Départemental cette oeuvre de longue haleine : c’est notre engagement.

Droits photos : © Jacques Picard